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Fêter Noël et Jour de l’An autour d’un plat africain à Paris

Trouver une idée originale de cadeau ou de soirée pour ces fêtes de fin d’année relève presque du défi. Surtout que la crise économique et les volontés d’économiser de précieux sous ne donnent pas un choix extravagant pour passer de bonnes soirées originales pour Noël et Jour de l’An.

Le Restaurant à Paris Tanganyika vous offre un cadre idyllique pour des soirées originale avec votre épouse ou votre famille pour manger un repas africain accompagné de vins français issus d’une cave entretenue et d haute volée. Si vous désirez rester chez vous, un service traiteur africain vous cuisinera ses meilleurs plats africains pour diner en famille pour des fêtes de Noël ou Jour de l’An.

Pensez Africain pour un cadeau inoubliable ou une soirée originale, chez vous, ou dans notre restaurant en plein centre de Paris au cadre original et calme.

Morue et Gombos à l'Africaine

Préparation
1 nuit pour le dessalage de la morue + 20 min

Cuisson
20 à 30 min

Ingrédients
pour 2 personnes
Pour 200 grammes de morue, on compte :
– environ 30 gombos (petit légume vert, pointu et allongé)
– 3 petits oignons
– 3 gousses d’ail écrasées puis coupées en petits morceaux
– 1 boîte de tomates pelées
– Un piment antillais en parfait état (sinon le plat sera immangeable!)

Préparation
Faire dessaler la morue toute une nuit ou quelques heures, en laissant couler l’eau dans la bassine.

Préparation de la sauce
Faire revenir dans l’huile d’olive, les 2/3 des oignons émincés finement, la tomate et l’ail.

Faire revenir la morue à feu vif. La couper en gros dés et l’incorporer aux oignons. Continuer la cuisson à feu doux.

Pendant ce temps, faire cuire les gombos coupés en troncons, et le reste des oignons émincés, en les recouvrant d’eau. Poursuivre la cuisson, à feu moyen et à couvert, pendant 15 min.

Quand les gombos sont cuits, les mélanger à la sauce et à la morue, mettre le piment percé d’un trou d’aiguille, si l’on veut un peu de piquant, sinon en entier.

Continuer la cuisson quelques minutes, à feu plus ou moins vif.

Pour les accros au piment, vous pouvez ajouter une pointe de purée de piment antillais.

Cette recette est succulente, facile à réaliser et peu chère. La morue est un poisson très apprécié par la plupart des africains et des européens. Quelle que soit la façon dont il est cuisiné, il garde toujours sa saveur inégalée. Surtout, pour mieux apprécier ce plat, il faut l’accompagner de bananes Plantin cuites à l’eau ou frites. L’accompagner de riz, serait un sacrilège !!! Bon appétit.

Femmes africaines au cœur du festival

Les femmes africaines sont les vedettes de la nouvelle édition du Festival Tambour battant qui se tiendra à Genève du 26 au 30 novembre. Elles occuperont le devant de la scène avec des musiciennes confirmées venues de Guinée, de Madagascar, de Côte d’Ivoire, comme les mythiques Amazones ou la troublante Dobet Gnahoré. Et on ne verra qu’elles trois jours durant sur grand écran, où elles monopoliseront l’attention des cinéphiles.

A l’occasion de l’entrée d’une programmation cinéma dans ce festival traditionnellement dédié à la musique, les organisateurs innovent. Ils ont ainsi demandé à un jeune étudiant camerounais de la Haute Ecole d’art et de design de Genève de réaliser un court-métrage sur des femmes africaines établies au bout du lac Léman. Un lac qui, si l’on en croit une femme du Burundi filmée dans ce documentaire, présente quelques similitudes avec le lac Tanganyika…

Paulin Tadadjeu Dadjeu s’est donc mis à la recherche de ces migrantes pour réaliser Un regard sur la femme africaine, sa place dans la cité, ici et là-bas. Un documentaire de 45 minutes qui donne la parole à sept personnes. Face à la caméra, et dans leur intérieur riche en souvenirs de leur pays d’origine, elles témoignent en toute simplicité de leur condition d’Africaine dans une ville internationale, certes, mais où il n’est pas toujours simple de trouver des repères.

«Il y avait un risque de ne présenter qu’une élite de femmes qui s’étaient bien intégrées parce qu’elles avaient de la culture, ou parce qu’elles gravitaient dans des milieux internationaux» relève Paulin Tadadjeu Dadjeu. «Or, ce n’est pas ça, la réussite! La coiffeuse, elle aussi, est parvenue à bien vivre à Genève, comme la collégienne ou l’infirmière.»

A tour de rôle, ces dames content leurs premiers jours en Suisse, le froid ambiant, et pas seulement celui de l’hiver, leurs engagements dans diverses associations. Elles évoquent leurs deux patries et parfois, aussi, leur envie de retour en Afrique.

Festival Tambour battant, du 26 au 30 novembre au Théâtre de l’Alhambra, projection du court-métrage samedi à 14h au CAC Voltaire, suivi d’un débat et de témoignages. Tout le programme du Festival sur Tambourbattant.org