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Franck Maës: nouvel artiste du Restaurant Tanganyika

Un nouvel artiste peintre expose au Restaurant Tanganyika, votre restaurant africain à Paris. Il s’agit de Franck Maës. Voici ci après un aperçu de son immense talent.

Franck Maës: nouvel artiste du Restaurant Tanganyika

Franck Maës: nouvel artiste du Restaurant Tanganyika

Franck Maës, artiste peintre

Franck Maës, artiste peintre

A voir dans votre restaurant africain à Paris

A voir dans votre restaurant africain à Paris

Morue et Gombos à l'Africaine

Préparation
1 nuit pour le dessalage de la morue + 20 min

Cuisson
20 à 30 min

Ingrédients
pour 2 personnes
Pour 200 grammes de morue, on compte :
– environ 30 gombos (petit légume vert, pointu et allongé)
– 3 petits oignons
– 3 gousses d’ail écrasées puis coupées en petits morceaux
– 1 boîte de tomates pelées
– Un piment antillais en parfait état (sinon le plat sera immangeable!)

Préparation
Faire dessaler la morue toute une nuit ou quelques heures, en laissant couler l’eau dans la bassine.

Préparation de la sauce
Faire revenir dans l’huile d’olive, les 2/3 des oignons émincés finement, la tomate et l’ail.

Faire revenir la morue à feu vif. La couper en gros dés et l’incorporer aux oignons. Continuer la cuisson à feu doux.

Pendant ce temps, faire cuire les gombos coupés en troncons, et le reste des oignons émincés, en les recouvrant d’eau. Poursuivre la cuisson, à feu moyen et à couvert, pendant 15 min.

Quand les gombos sont cuits, les mélanger à la sauce et à la morue, mettre le piment percé d’un trou d’aiguille, si l’on veut un peu de piquant, sinon en entier.

Continuer la cuisson quelques minutes, à feu plus ou moins vif.

Pour les accros au piment, vous pouvez ajouter une pointe de purée de piment antillais.

Cette recette est succulente, facile à réaliser et peu chère. La morue est un poisson très apprécié par la plupart des africains et des européens. Quelle que soit la façon dont il est cuisiné, il garde toujours sa saveur inégalée. Surtout, pour mieux apprécier ce plat, il faut l’accompagner de bananes Plantin cuites à l’eau ou frites. L’accompagner de riz, serait un sacrilège !!! Bon appétit.

A l'Est du Congo

Lieve Joris est Belge. Quand elle est partie il y a plus de vingt ans au Congo, ex Zaïre, c’était pour retrouver un peu de son histoire en suivant les traces d’un oncle missionnaire. Elle s’est passionnée pour ce pays même lorsqu’il a plongé dans le chaos après le règne de Mobutu et le conflit sanglant dans l’est.

Et elle est allée jusqu’au bout de sa quête en traversant la région des hauts plateaux, près du Rwanda. « Les Hauts plateaux », c’est justement le titre de son dernier livre paru chez Actes Sud.

Munie d’un visa congolais, Lieve Joris a quand même dû arracher l’autorisation d’un chef rebelle pour se rendre dans la région. Cela ne s’est pas fait tout seul. Elle a d’abord été renvoyée parce qu’elle avait osé discuter du choix d’un guide. Et puis, en Afrique tout s’arrange.

Il lui a fallu ensuite s’inventer des enfants. Parce que dans cette région, si les vaches mettent bas, les femmes aussi. Une femme, blanche de surcroit, qui n’a pas d’enfant ne peut pas être prise au sérieux. Sa parole n’a aucune valeur. Lieve Joris s’attribue donc les deux enfants de sa sœur pour donner le change.

Pendant sept semaines, la voyageuse va de village en village en marchant. Elle croise les Maye Maye, ces gamins à moitié défoncés par la drogue ou la faim et qui prétendent faire la loi avec leurs kalachnikovs sur les cent cinquante mètres carrés de leur territoire.

C’est parfois très tendu. Mais Lieve Joris est motivée pour passer les obstacles : elle veut retrouver ce qu’un jeune homme avait découvert quelques années auparavant et lui avait confié comme un secret…

« Au loin, il a vu une chose qu’il ne connaissait pas… et comme il était un garçon intelligent, après quelques temps, il s’est dit : « ça doit être de l’eau ». Il a demandé à sa maman : « ça, c’est une rivière ? » La maman a dit : « oui, c’est une grande rivière ». Il dit : « Mais on dirait qu’il y a des petits moutons qui roulent dedans. Ils sont bleus, ils sont bruns, ils sont blancs. C’est quoi ça ? » Elle dit : « Non, ça c’est pas des moutons. Demain matin, je vais te montrer. » C’était le lac Tanganyika. Et en fait, quand il m’a raconté cette histoire, j’ai dit : « je vais aller là-bas ». Moi aussi je veux voir ces moutons qui roulent dans l’eau ! »

Et ces moutons qui roulent dans l’eau, ce sera sans doute le point final de ce long voyage que Lieve Joris a entamé il y a plus de vingt ans. L’Afrique change trop, c’est parfois difficile à suivre.

Les Hauts Plateaux par Lieve Joris

Les Hauts Plateaux par Lieve Joris

Mijoté de gombos au poisson

Préparation : 5 min
Cuisson : 15 min

Ingrédients (pour 2 personnes)
– gombos (petits légumes verts d’Afrique) en boîte 800g
– si il n’y a pas de tomates dans votre conserve en rajouter 2 belles à la préparation
– 1 cuillère à café de baies roses
– 200 g de colin surgelé (ou autre poisson)
– 1 pincée de Curcuma pour colorer
– 4 feuilles de laurier
– 6 grandes feuilles de basilic
– 1 cuillerée à café de farine pour épaissir
– 1 gousse d’ail
– 1 oignon
– 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
– 10 cl d’eau
– sel
– poivre

Préparation
Faire revenir, dans l’huile d’olive, l’oignon émincé et l’ail coupé en petits morceaux. Rajouter ensuite les feuilles de laurier et les baies roses. Quand l’ail et l’oignon sont translucides, rajouter le colin encore surgelé, le faire revenir avec les ingrédients quelques minutes. Quand il commence à cuire, le fractionner en morceaux.

Rajouter la farine et le curcuma. Bien mélanger et laisser cuire le tout avec 10 cl d’eau, saler, poivrer.

En fin de cuisson du poisson, rajouter les gombos égouttés avec les tomates et laisser mijoter 10 min. (pas plus, après les gombos vont se désagréger).

Pour les grandes faims, vous pouvez accompagner le plat de riz. A la fois original et facile à apprécier.

Vous pouvez accompagner ce plat africain avec un vin blanc sec.

Soirée du Nouvel An

Le Tanganyika, votre restaurant du mélange à Paris, vous propose sont menu du nouvel an pour le 31 décembre 2008. Ce menu proposera notre apéritif maison en guise de bienvenue, une entrée, un plat principal, un dessert, un verre de vin d’un grand cru et une coupe d’un excellent champagne pour fêter une nouvelle année pleine d’amour, de joies et de santé.

ENTRÉE
* Cubes de thon à la Mangue.
* Foie gras aux figues.

PLAT PRINCIPAL
* Magret de canard et sa déclinaison de patates douces.
* Insurrection de gambas sur dos de Capitaine (poisson).

DESSERT
* Ananas Victoria rôti au miel de vanille.
* Farandole de fruits exotiques frais.

La faune et la flaure du Lac Tanganyika

Le lac Tanganyika abrite au moins 250 espèces de poissons cichlidés (neolamprologus, paleolamprologus, altolamprologus, xenotilapia, julidochromis, telmatochromis, tropheus, petrochromis) et 150 espèces de non-cichildés (stolothrissa, limnothrissa), dont la plupart vivent le long de la côte jusqu’à environ 180 mètres de profondeur. La plus grande part de la biomasse se situe dans la zone pélagique et est dominée par six espèces: deux espèces de sardines du Tanganyika et quatre espèces de lates. La quasi totalité des espèces de cichildés sont endémiques et plusieurs sont appréciées comme poissons d’aquarium.

Le Cobra d’eau (Boulengerina annulata stormsi, espèce endémique) est un reptile adapté à la vie sub-aquatique, comme les serpents marins des récifs coralliens. La partie terminale du corps est comprimée latéralement afin de faciliter la nage. Jeune, il se nourrit volontiers de Neolamprologus vivant dans les coquilles de Neothauma tanganicense (escargots endémiques du lac Tanganyika) ; adulte, il n’hésite pas à s’attaquer à des proies beaucoup plus imposantes.

Espèces vivant autour du lac :
– crocodiles : Crocodilus niloticus et Crocodylus cataphractus
– hippopotames
– divers oiseaux pêcheurs : hérons, aigles, pygargues, anhinga, martins, etc.

Géographie du Lac Tanganyika

Le lac Tanganyika couvre une superficie de 32 900 km² (approximativement la même superficie que la Belgique) et s’étire sur 677 km le long de la frontière de la Tanzanie (à l’est) et de la République démocratique du Congo (à l’ouest) ; son extrémité nord sépare ces deux pays du Burundi, son extrémité sud les sépare de la Zambie. On retrouve à l’ouest (du côté congolais), les monts Mitumba.

Il est situé sur la branche occidentale de la vallée du Grand Rift. Sa température de surface est de 25°C en moyenne pour un pH avoisinant 8,4. La profondeur ainsi que la localisation tropicale du lac empêchent le renouvèlement total des masses d’eau et la plus grande partie des eaux profondes sont des eaux fossiles et anoxiques.

Le lac Tanganyika fait maintenant partie du bassin hydraulique du fleuve Congo. Il s’y déverse par son émissaire, la Lukuga. Jusqu’en 1878, cette rivière se jetait dans le lac, mais des mouvements tectoniques, et surtout la montée du niveau de l’eau, en ont inversé le sens vers le Congo.

Le bassin drainant du lac Tanganyika couvre une superficie de 250 000 km². Les principales rivières qui l’alimentent sont la Malagarazi, la Rusizi, la Ifume, la Lufubu et la Lunangwa qui y déversent 24 km³ d’eau par an ; les pluies, quant à elles, en apportent 41 km³ par année. La Malagarazi est plus ancienne que le lac lui-même et se trouvait auparavant dans le prolongement du Congo.

Lac Tanganyika

Le lac Tanganyika, ou Tanganika est l’un des Grands Lacs d’Afrique, deuxième lac africain par la surface après le lac Victoria, le deuxième au monde par le volume et la profondeur après le lac Baïkal. Il est le plus poissonneux du monde. Ses eaux rejoignent le bassin du Congo puis l’océan Atlantique. On estime que sa formation remonte à environ 20 millions d’années (Miocène).

Son nom, Etanga’ya’nia en bembé (ou kibembe), signifie « lieu de mélange ». Richard Francis Burton et John Hanning Speke furent les premier Européens à l’apercevoir et décidèrent de conserver son nom d’origine, contrairement à l’usage en vigueur à l’époque. Burton s’attribua seul la paternité de la découverte, ce qui brouilla les deux hommes à vie.