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Altolamprologus calvus

L’Altolamprologus calvus est un poisson cichlidé endémique du Lac Tanganyika d’Afrique de l’Est. Il atteint une taille d’environ 14cm maximum. L’habitat est exclusivement constitué de biotope contenant des habitats rocheux sur les rives et les îles du lac. Ces poissons arpentent le décor rocheux toute la journée à la recherche de proies.

Il existe plusieurs morphes, en particulier plusieurs livrées de couleurs, entre la dominante bleue (photo représentative ci-dessus), mais aussi une forme mélanique noire et d’autres tournant autour du brun.

Altolamprologus calvus est un prédateur dans la nature et la forme de son corps a été adaptée afin de lui permettre d’entrer dans les fissures et les fentes de la rocaille du Lac Tanganyika pour se nourrir des œufs, des alevins et poissons de petite taille. Sa forme comprimée latéralement rend le poisson difficile à repérer sur la tête, ce qui lui donne un avantage dans le ratio des équilibres prédateur/proie. Il est également très bien armé, possède des écailles épaisses qui peuvent être hérissées vers les attaquants potentiels. Celles-ci peuvent causer des dommages réels avec leurs bords dentelés.

Ce poisson doit être installé dans une configuration d’aquarium reproduisant les conditions environnementales du biotope du Lac Tanganyika, avec des tas de pierres agencées pour former des grotte, ce hardscape remplissant une grande partie de l’aquarium.

L’eau sera typée grands lacs africains avec une température entre 24 à 27 °C, un pH basique de 7,2 à 8,8 pour une dureté élevée avec une eau douce dure et un GH minimum de 8 (maximum peu important, 20 par exemple). Afin de favoriser la reproduction de cette espèce, les poissons devraient être maintenus idéalement à pH 8,4 et GH 10.

Bien que territorial, il est généralement calme envers les autres poissons tant qu’ils … ne rentrent pas dans sa bouche! C’est un bon ajout à un aquarium communautaire écotypique du Lac Tanganyika. Toutefois, il a tendance à être assez timide, et devient quand même agressif ou très vigoureux avec certains cohabitants. Il est souhaitable d’éviter la présence de mbunas. Les Julidochromis, Neolamprologus, Cyprichromis et des poissons chats Synodontis du Tanganyika sont de bons choix. Il peut être maintenu comme une paire ou une colonie dans un aquarium de taille appropriée.

Le régime alimentaire des cichlidés chauves comme Altolamprologus calvus doit être basé sur des aliments carnés, vivants et congelés sont facilement acceptés. Ces poissons rechignent parfois les habituelles nourritures lyophilisées.

Le dimorphisme sexuel montre les mâles franchement plus grands et ont des nageoires plus longues et effilées que les femelles.

Restaurant poisson africian

Un poisson africain du Lac Tanganyika

Votre restaurant africain à Paris vous propose de découvrir la biodoversité du Lac Tanganyika et de profiter de toutes ses merveilles en respectant la nature. C’est aussi ça l’art africain !

Atelier sur la sécurité alimentaire au Tanganyika

A Lubumbash, il a été constaté au cours de cet atelier, que la malnutrition est maintenant en baisse dans les territoires du Tanganyika grâce à la politique de relance de l’agriculture, lancée il y a deux ans.

La FAO (Food and Agriculture Organization des Nations Unies) et l’inspection de l’Agriculture du district du Tanganyika ont organisé pendant deux jours au centre catholique Neema de Kalemie, un atelier d’information et de récolte des données dans le cadre de la sécurité alimentaire à travers les six territoires du Tanganyika.

César Kasongo, inspecteur de l’Agriculture, pêche et élevage du Tanganyika et Mme Nelly Kagola, expert de la FAO venue de Kinshasa, ont animé les travaux de cet atelier qui a connu la participation de délégués d’Organismes internationaux (OCHA, PAM, UNICEF), d’inspecteurs de l’Agriculture Pêche et Élevage de tous les territoires, de responsables des services des Affaires sociales, du Développement rural et de la Santé publique du district du Tanganyika.

M. César Kasongo a indiqué qu’au cours de cet atelier, un accent particulier a été mis sur la nécessité de lutter contre la malnutrition.

Il a été constaté à cette occasion, que la malnutrition est maintenant en baisse dans les territoires du Tanganyika grâce à la politique de la relance de l’agriculture.

La FAO a été sollicitée pour continuer à soutenir le secteur de l’agriculture, pêche et élevage dans le district du Tanganyika.

L’avenir de l’environnement africain

Toute l’économie de l’Afrique repose sur ses ressources naturelles, qui constituent aussi le système de survie de la majeure partie de sa population. Comme la plupart des Africains sont directement tributaires de ces ressources pour assurer leurs moyens d’existence, ils sont particulièrement vulnérables aux changements environnementaux.
Depuis trente ans, l’environnement de l’Afrique ne cesse de se détériorer et la pauvreté augmente malgré les initiatives prises par les gouvernements pour essayer de freiner et d’inverser cette dégradation.

Autrefois, les Africains possédaient des stratégies éprouvées leur permettant de faire face au changement. Aujourd’hui, la pauvreté a émoussé cette aptitude et aggravé leur vulnérabilité. Cette vulnérabilité accrue augmente alors la pression sur l’environnement. C’est un cercle vicieux. Les échecs des cultures liées à une sécheresse récurrente et le coût élevé du service de la dette l’intensifient encore.

La Conférence ministérielle africaine sur l’environnement a demandé au PNUE de coordonner la publication du premier grand rapport sur l’état de l’environnement africain. Africa Environment Outlook fait un bilan de l’environnement du continent et présente quatre scénarios possibles pour l’avenir :

  • Le scénario des forces commerciales : ce sont elles qui déterminent les relations socio-économiques et l’avenir de l’Afrique dépend des effets de la mondialisation.
  • Le scénario de réforme des politiques : de fortes politiques sociales et environnementales tempèrent les prescriptions commerciales.
  • Le scénario du monde retranché : le monde ne tient pas compte du besoin impératif de réformes en faveur de l’environnement, l’élite minoritaire se retranche dans des enclaves protégées et la plupart des gens connaissent de grosses difficultés et vivent dans la pauvreté.
  • Le scénario des grandes transitions : les défis de la durabilité débouchent sur l’élaboration d’un nouveau paradigme.

L’étude montre que la population, l’exode rural et le déboisement augmenteraient plus vite dans le cas du scénario du monde retranché, la richesse augmentant plus lentement. Par contre, le scénario des grandes transitions est celui qui obtiendrait les meilleurs résultats dans ces trois domaines.

La conclusion du rapport est la suivante : « Les gouvernements africains doivent s’engager plus avant à résoudre les problèmes environnementaux, en intégrant d’autres priorités de développement, comme la pauvreté »


Désertification

La désertification touche 46 % de l’Afrique et affecte quelque 485 millions d’Africains. Plus de 2 millions d’hectares des hautes terres éthiopiennes sont irrémédiablement dégradés. Une bonne partie du continent est particulièrement vulnérable : les trois quarts du Kenya, par exemple, sont arides ou semi-arides, et la Mauritanie est à 93 % hyper aride. L’érosion des sols et la désertification sont en augmentation et le problème est susceptible de s’intensifier dans les trente ans à venir, puisque la démographie continue à progresser et que le climat est de plus en plus variable.


Eau douce

La pénurie d’eau douce et sa qualité médiocre sont les deux plus grands freins du développement africain. Ils limitent l’agriculture et l’industrie et provoquent des maladies d’origine hydrique, fardeau très lourd pour l’Afrique. Il est probable que la situation s’aggravera encore avec le changement climatique. Les études effectuées par le Groupe intergouvernemental d’experts pour l’étude du changement climatique suggèrent que la pluviométrie baissera encore dans les zones déjà arides d’Afrique de l’Est et du Sud, et dans le nord de l’Afrique centrale, aggravant ainsi la sécheresse et la désertification. En Afrique de l’Ouest, la pénurie d’eau devrait frapper le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, la Mauritanie, le Niger et le Nigeria d’ici à 2025.


Diversité biologique

Six des 25 « points chauds » mondiaux de la diversité biologique internationale se situent en Afrique. A Madagascar, quatre plantes à fleurs sur cinq sont endémiques – le pays est le sixième du monde en matière d’endémie. Au cours des trente dernières années, la protection de la diversité biologique s’est renforcée et depuis peu, l’accent commence à être mis sur son utilisation durable et sur le partage de ses bénéfices. Pourtant, elle continue à décliner.


Forêts

Les forêts couvrent environ 22 % de la région mais elles sont en train de disparaître plus rapidement que partout ailleurs dans le monde en développement. Au cours des années 1980, l’Afrique a perdu 10,5 % de ses forêts. Ce sont elles qui protègent et stabilisent les sols, recyclent les nutriments et régulent la qualité et l’écoulement des eaux. Elles rendent également service au monde entier en absorbant le dioxyde de carbone qui contribuerait autrement à accélérer le réchauffement mondial : elles couvrent 45 % de l’Afrique centrale, le bassin du Congo abritant la deuxième forêt du monde de par sa superficie. Des réserves ont été créées, mais la pression sur la forêt reste importante.


Zones urbaines

Plus de trois Africains sur cinq vivent encore en zone rurale, mais le taux d’exode – 3,8 % par an – est un des plus élevés du monde. Au Malawi, il atteint 6,4 %. Les bidonvilles se multiplient et les gouvernements et les autorités locales ne sont pas en mesure de répondre aux besoins croissants en matière de logements et de services fondamentaux.